Les plumes et paillettes s’envolent, les danseuses se rhabillent (un peu)… un vent de renouveau souffle sur les revues satiriques. Et ça marche.
A Môtiers, au théâtre des Mascarons, où une équipe de trentenaires balance le Vallon sur du hard-rock, des supplémentaires ont été programmées jusqu’en janvier. «Les gens aiment qu’on parle de leur région», relève Jérôme Jeannin, metteur en scène des Mascarons. «Et on touche un public différent de celui du théâtre».
Autre style, même succès à Boulimie, à Lausanne. La Nouvelle (et très décalée) Revue de Lausanne, emmenée par l’humoriste Blaise Bersinger, 27 ans, jouera les prolongations jusqu’en février. Là aussi, le public a pris un coup de jeune.
A Cernier, la Décharge se déclinera sur écrans géants. Saintimania jouera aussi la carte multimédia. Servion lance le concept de la «Revue improvisée». Même la vénérable Revue de Genève, plus de 120 ans, innove avec des microttoirs et vidéos....