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«Prise au piège, mais à son insu…»

La réalisatrice suisse alémanique Bettina Oberli a tourné en français «Le vent tourne», co-écrit avec Antoine Jaccoud. Propos d’une cinéaste qui sait tout de l’art de surprendre.

19 sept. 2018, 00:01
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Bettina Oberli aime à varier les genres, passant avec aisance du feel-good movie («Les mamies ne font pas dans la dentelle») au thriller horrifique («Tannöd, la ferme du crime»). Avec son cinquième long-métrage de fiction, qu’elle est allée filmer dans le Jura, la cinéaste signe un drame rural, subtil et chevillé au réel.

Quelle est l’envie à l’origine du film?

J’avais envie de raconter une histoire avec des sentiments forts, qui semble très claire, et même classique au début, puis de saboter, comme le fait Pauline, mon héroïne, avec sa propre vie, ces premières apparences, pour aller ensuite dans une direction plus complexe. Une histoire qui parle de nous et du rapport parfois compliqué que nous entretenons avec la réalité, mais sans jamais porter de jugement.

Justement, parlez-nous de Pauline, votre «héroïne»…

J’ai tendance à faire des films avec un personnage féminin qui doit se libérer de quelque chose…...

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