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Pour la préserver, faut-il donner des droits à la nature?

La juriste française Valérie Cabanes défend la notion de crime d’écocide. Elle combat pour sa reconnaissance à l’exemple des crimes contre l’humanité. Elle sera le vendredi 14 décembre à La Chaux-de-Fonds pour présenter sa démarche.

11 déc. 2018, 16:01
En avril dernier, la Cour suprême colombienne a reconnu l’Amazonie comme sujet de droit.

Valérie Cabanes mène un combat de longue haleine dans le cadre de l’Alliance mondiale pour les droits de la nature. Cette juriste française, spécialisée en droit international, plaide pour la reconnaissance du crime d’écocide. En gros, elle veut donner des droits à la nature. «Au même titre que nous le faisons pour les entités morales», relève-t-elle en évoquant les entreprises.

En savoir plus : Le site de l’Alliance mondiale pour les droits de la nature

«Historiquement, le terme d’écocide a déjà été discuté au moment de la rédaction de la Convention sur le génocide de 1948», explique Valérie Cabanes. Il s’agit notamment de la destruction d’un environnement aux dépens d’un peuple autochtone. «En 1972, le terme a été utilisé par le premier ministre suédois Olof Palme en dénonçant l’utilisation de l’agent orange au Vietnam par l’armée des Etats-Unis.»

«Je fais partie des juristes qui continuent à plaider pour sa reconnaissance»,...

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