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Nouvelle-Zélande: 120 000 personnes à un festival, ça donne envie

Les festivals manquent à Loïc Marchand. L’opération lumineuse du Nifff et un événement néozélandais viennent le lui rappeler à quel point.

07 avr. 2021, 05:30
Air du temps | Loïc Marchand

Le Nifff et son écran LED sous-marin nous ont bien eus. Outre un joli rayon de soleil nocturne offert à la population et un (encore plus) beau coup d’autopromotion, le festival de cinéma fantastique de Neuchâtel tenait également à mettre en lumière les artistes régionaux impactés par la situation sanitaire.

Si ces derniers ainsi que les acteurs culturels et sportifs ont besoin d’être vus et entendus, les spectateurs, festivaliers et supporters ont, de leur côté, le désir d’assister à du spectacle. Du vrai, sur place et ensemble. Les réunions à dix amis, c’est cool. Mais qu’en est-il des «personnes satellites», ces connaissances qu’on ne rencontre que dans ce genre de cadre?

En Europe, ça bouge. Par exemple, un concert de rock a réuni 5000 personnes à Barcelone fin mars afin de découvrir comment «vivre avec le Covid et organiser des concerts de façon totalement sûre». Des règles strictes étaient imposées pour cet événement mis en place par plusieurs festivals, promoteurs musicaux et… un hôpital. Les résultats sont attendus dans les prochaines semaines.

Une étude similaire est menée aux Pays-Bas. Pour l’heure, les résultats sont encourageants. Seules cinq personnes ont été testées positives à la suite des six premiers événements. Ceux-ci ont réuni environ 6000 participants au total.

Et puis, il y a le Cubadupa, à Wellington. Il y a plus d’une semaine, ce festival de rue néozélandais a accueilli 120 000 personnes à la suite de la levée des restrictions strictes imposées par le gouvernement.

On ne peut s’empêcher de ressentir une pointe de jalousie. Mais la nouvelle allume aussi chez moi une lueur d’espoir.

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