Donner une voix aux travailleuses et travailleurs du sexe. C’est l’objectif que s’est fixé Médecins du monde pour une journée spéciale organisée le 12 mars au Pommier, à Neuchâtel.
«Ce qui nous motive, c’est de leur donner la parole dans une perspective de déstigmatisation et d’autonomisation», explique Antoine Morata, responsable communication de l’association.
«Un regard bienveillant»
Pour ce faire, des conférences, une table ronde et une pièce de théâtre sont au programme. Cette dernière, créée par la compagnie de Saint-Imier Utopik Family, est coproduite par Médecins du monde. «Je l’appelais maman» rassemble huit témoignages récoltés dans les salons de massage du canton: «Nous souhaitons offrir aux travailleur.se.s du sexe un regard bienveillant sur des parcours de vie parfois très durs. Il s’agit de montrer qu’il faut respecter les choix de ces personnes ou comprendre pourquoi elles ont été obligées de faire ce métier», assure Antoine Morata.
«Nous collectons ces histoires...