«Ceux qui n’aiment pas ma peinture, ne l’aimeront définitivement pas. Je peux difficilement faire mieux.» Léopold Rabus annonce la couleur. L’artiste au surréalisme décalé, reconnu internationalement, s’éclate dans une carte blanche offerte par le Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel jusqu’au 8 mars 2020.
Romantique et caustique, attachant et dérangeant, joyeusement macabre, le Neuchâtelois traverse la vie comme il peint, en poète, le front étoilé, les pieds dans la boue. Amoureux des peintres anciens, ce «réactionnaire anachronique» (c’est lui qui le dit) a puisé dans les collections du musée les résonances à son propre travail. D’où ce parcours, «Rencontres», qui se présente à la fois comme une immersion dans l’univers contemporain de Rabus et une relecture des grands thèmes de l’histoire de l’art.
Visite commentée en compagnie de l’artiste et d’Antonia Nessi, codirectrice du MAHN et commissaire de l’exposition.
Le déclic
L’idée de croiser des œuvres du 19e et 20e...