«Cette édition du Grand Marché de l’embrouille est réussie!» Le marché aux puces de la Case à Chocs était à peine terminé ce lundi 22 avril que Diane Rodrigues, responsable de la communication, se réjouissait des résultats de l’événement.
«La fréquentation a été un peu en deçà par rapport à l’année passée, mais la cinquantaine d’exposants m’a dit avoir bien vendu», assure-t-elle. S’il est «difficile» de chiffrer le nombre de curieux en raison de la gratuité de la manifestation, Diane Rodrigues estime qu’«environ 800 personnes» sont venues à la salle de concerts de Neuchâtel.
Le Grand Marché de l’embrouille, qui existe depuis 2011, a pas mal évolué: «Au début, il y avait beaucoup de fripes. Nous avons ensuite décidé d’inviter des créateurs de la région, afin de leur donner de la visibilité.»
Toujours évoluer
Il y a toujours le côté marché aux puces, mais avec des produits présentant un minimum de qualité: «Au début, il y avait de bonnes occasions. Puis on a vu de plus en plus d’habits provenant de grandes chaînes, par exemple. Nous avons décidé de permettre aux vendeurs de venir avec deux valises au maximum, qu’ils doivent payer chacune 25 francs. Ainsi, les gens proposent des choses plus originales.» Les créateurs, quant à eux, paient leur place entre 25 et 50 francs.
Grâce à ces quelques réglages, la manifestation réussit toujours à attirer les Neuchâtelois en quête de bonnes affaires: «Le succès est assez constant. L’événement évolue sans arrêt, nous essayons de proposer des nouveautés. C’est notamment la deuxième fois que nous organisons une vente aux enchères, à la criée», explique Diane Rodrigues.
Pour la Case, le Grand Marché de l’embrouille est aussi l’occasion d’ouvrir ses portes au grand public: «Le lundi de Pâques est une journée où les gens n’ont pas beaucoup d’activités mais commencent à sortir pour se balader. Ils peuvent découvrir la Case à Chocs d’une autre façon. Certains n’y étaient même jamais venus avant.» L’événement devrait être reconduit l’année prochaine.