Déjà exposé sur les cimaises de l’espace Schilling en 2017 et très présent dans la collection du mécène, Marc Kennes (*1962) revient en ce début d’année avec une nouvelle série de peintures, entre rythme, lumière et matière.
C’est également, pour la galerie, une occasion de présenter les pièces de l’artiste issues de sa collection à la banque CIC, juste en face. L’art du peintre originaire d’Anvers se découvre alors presque de façon rétrospective.
Les mondes et les corps indéfinis de Marc Kennes. Photo: SP
Un imaginaire mélancolique
Composées de couleurs exigeantes, parfois rugueuses ou carrément fauves, ces huiles et acryls (pour les études), dessinent des mondes ou des corps indéfinis dont la force d’expression puise d’abord dans un imaginaire teinté de fantastique et de mélancolie. Amateur de musique classique, de ses tempos et fréquences, Kennes redessine ainsi, à coups de taches jetées sur la toile ou étirées grassement à la...