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Neuchâtel: huit ans de recherches et un album pour les flûtistes Barbara Minder et Matthieu Amiguet

Les flûtistes des Chemins de traverse, Barbara Minder et Matthieu Amiguet, ont développé un logiciel de lutherie augmentée. Voyage dans l’illusion des sens samedi 17 novembre à l’Espace Danse de Neuchâtel.

14 nov. 2018, 16:05
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Sur scène, des flûtes traversières, des flûtes kingma, alto, basse, contrebasse, un ordinateur et deux musiciens: Barbara Minder  Matthieu Amiguet. Tout en jouant de leurs instruments, les flûtistes pilotent avec les pieds un logiciel traitant le son en temps réel. Bienvenue dans l’illusion des sens de «Dragonfly», un album et une performance presque chamaniques résultant de huit ans de recherches. Décollage samedi 17 novembre à l’Espace Danse de Neuchâtel.
 
En adeptes des chemins de traverse – nom de leur association – les deux Neuchâtelois ont des parcours «en zig zag»: cursus musical, travail corporel, gestion culturelle pour Barbara Minder. Etudes de musique, mathématiques et informatique pour Matthieu Amiguet. Entretien avec un artiste à l’âme de scientifique. Ou vice versa.

Matthieu Amiguet, ce projet, c’est l’œuvre de votre vie? Un aboutissement?

Disons qu’avec «Dragonfly», notre travail est arrivé à une certaine maturité, nous avons un logiciel, nous avons nos propres compositions avec lesquels nous arrivons à raconter une histoire. Mais nous ne sommes pas au bout du chemin, les possibilités de la lutherie augmentée sont immenses.

En savoir plus : Extraits de «Dragonfly»

La lutherie augmentée sert à quoi, au-delà du gadget marrant?

L’idée est de concilier les instruments acoustiques traditionnels dont la finesse d’expression reste incomparable et les possibilités sonores plus modernes de l’électronique. Mais au départ, c’est toujours pour mettre en œuvre une idée musicale que nous développons un logiciel, pas le contraire.

Quelle est l’idée musicale à l’origine de «Dragonfly»? 

Nous sommes partis de l’illusion des sens. Pour les chamans, la libellule («dragonfly») incarne le totem de l’illusion des sens. Le public voit sur scène deux musiciens qui jouent de la flûte mais il entend tout autre chose, du rock, du jazz, de la pop surgis de nulle part. D’où une impression de décalage entre deux mondes parallèles. 

Infos pratiques

Neuchâtel, Espace danse Evole 31a, sa 17 novembre à 20 heures Double vernissage: albums «Dragonfly» des Chemins de traverse et «Folklore imaginaire» de Sarod & Cello (Olivier Nussbaum/Jacques Bouduban). 

 

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