Mais qu’ont-ils tous à jouer Shakespeare? Même après la déferlante du 400e anniversaire de sa mort en 2016, la shakespearomania n’est pas retombée. L’anniversaire du grand Will, c’est chaque année, dans tous les théâtres du monde. Celui qui a donné son nom à la langue anglaise continue d’être joué, célébré, réinventé.
Sans aller dans quelque métropole, l’immense dramaturge inspire deux créations très contemporaines à l’affiche ce week-end, l’une au Théâtre populaire romand à La Chaux-de-Fonds, l’autre au Pommier à Neuchâtel: «I am not what I am» du Rust Roest Kollectif, emmené par le Neuchâtelois d’adoption Sandro De Feo, et «Lady Shakespeare», porté par la Tessinoise Ledwina Costantini.
Boxe et féminisme
«La tragédie d’Othello, ça évoque les fake news d’aujourd’hui», postule Sandro De Feo, metteur en scène de «I am not what I am». Sa pièce, à découvrir au TPR, transpose dans un vestiaire de boxe le drame shakespearien. Les uppercuts,...