Non sans ironie, l’espace d’art de Neuchâtel Smallville met en scène les signatures de célébrités: de Pierre Richard à Pamela Anderson, leurs autographes sont élevés au rang d’œuvres d’art. Et pourquoi pas, après tout?
Estimée à 7500 dollars, la signature de Steve Jobs sur une disquette contenant la version 6.0 des Macintosh System Tools, s’est vendue dix fois sa mise initiale, soit 84 115 dollars (avec son certificat d’authenticité, tout de même). Ce qui en fait l’autographe le plus cher du monde, talonné par Bruce Lee et Stephen Hawking.
On ne parierait pas sur une telle somme pour Alain Berset ou Ueli Maurer, mais la qualité plastique de leurs griffes les rend dignes de figurer dans l’anthologie en forme d’exposition, «Signatures (x)», qui s’ouvre ce 16 avril.
A chacun ses idoles. Photo: SP
Sans signature, ça ne vaut rien?
Au-delà du clin d’œil aux grosses farces mercantiles dans l’air du...