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Les Courgemétrages font leur cinéma au Neubourg

Une trentaine de courts-métrages tournés au Neubourg seront présentés au temple du Bas, samedi, lors de la 7e édition du festival.

11 oct. 2018, 16:24
Cette année, le lieu imposé des Courgemétrages était la commune libre du Neubourg.

Cinq minutes, pas plus. Soit la durée maximale imposée aux réalisateurs inscrits à cette 7e édition du festival de Courgemétrage, qui prendra ses quartiers au temple du Bas ce samedi. Un critère qui ne fait pas de remous, puisque comme le nom de la manifestation le laisse deviner, il s’agit de tourner des courts-métrages.

Mais alors, à l’heure où les rendez-vous cinématographiques du genre pullulent dans le canton de Neuchâtel – les Court-mais-trash des Etranges nuits du cinéma, la Nuit du court-métrage, le Super 8 film festival – et incitent tout un chacun à s’improviser cameraman, qu’est-ce qui peut donc bien faire la spécificité des Courgemétrages?

Certainement ces deux contraintes bien particulières, qui selon les organisateurs, les distinguent des autres festivals: une bande-son originale et un lieu imposé, annoncé quelques mois avant le début des tournages.

Un défi de plus

Après le Gor de Vauseyon il y a deux ans, puis le Home bâlois de Chaumont, c’est la commune libre du Neubourg qui a été plébiscitée par le comité. «L’idée était de prendre le contre-pied des éditions précédentes», relève Clément Borel, président de l’association organisatrice Jeudevilain. «D’ordinaire, on aime bien proposer un lieu où il est aussi possible de tourner en intérieur.

Au Neubourg, cette option était bloquée... Donc on a fait participer les commerçants», soit une trentaine d’adresses qui ont accepté de mettre leurs locaux à disposition des cinéastes amateurs et professionnels. Ceux qui apparaissent le plus dans ces courts-métrages? «Le Balkkon, qui se trouve dans l’ancienne Mairie du Neubourg. C’est le local qui ressemble le plus à un appartement.» Librairie et salon de coiffure ont également trouvé grâce aux yeux des scénaristes.

Pour que tout se passe dans les règles de l’art, zone piétonne oblige, le comité a dû se munir d’une autorisation de manifestation pour... trois mois, soit de mai à juillet, période de tournage.

Contraintes «surprises»

Mais la commune libre ne s’est pas arrêtée de vivre pour autant, tranchant avec la tranquillité des deux lieux précédents. Des contraintes «surprises» ont rythmé les horaires des équipes sur place. «Tous les matins à 9h30, le camion de la Migros bloquait le passage. Et parfois, les habitants du voisinage mettaient la musique à fond avec les fenêtres ouvertes...», s’amuse Clément Borel.

Les organisateurs ont reçu 29 films pour cette 7e édition, un chiffre moins élevé que d’habitude. Mais ils s’en satisfont: au-delà de 30, une sélection aurait été inévitable, histoire que la soirée de projection ne se termine pas aux aurores.

Une soirée à l’esprit bon enfant, qui affiche souvent complet. Comme l’année dernière, elle sera animée et présentée par l’humoriste du cru Christian Mukuna.
Et comme l’année dernière, on y retrouvera les «habitués», ces réalisateurs neuchâtelois expérimentés qui ne loupent jamais un rendez-vous du genre, et qui finissent souvent avec une «Courge» (les prix décernés par le jury) dans la poche.
Mais Clément Borel tempère. «Il y aura effectivement les vieux de la vieille, mais il y a toujours une dizaine de petits nouveaux à chaque édition!»

Infos pratiques

Temple du Bas, Neuchâtel:  Festival de Courgemétrage, samedi 13 octobre. Ouverture des portes à 17h30, projections à 18h30. Entrée libre.
 

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