Après «Une famille à louer», où il mettait indirectement en scène sa propre découverte tardive de la vie de famille, le grand (par la taille et les films) réalisateur français Jean-Pierre Améris livre une nouvelle comédie aigre-douce. Adapté du roman homonyme de David Foenkinos, «Je vais mieux» raconte l’histoire d’un personnage souffrant d’un mal de dos mystérieux, une douleur que le cinéaste de plus de deux mètres ne connaît que trop bien. Rencontre.
Jean-Pierre Améris, quelle est la genèse de ce film?
David Foenkinos a eu une excellente idée en traitant du mal de dos, dont souffrent énormément de gens. C’est aussi mon cas. A travers ce mal, on peut parler de toutes les souffrances avec lesquelles il faut composer: souffrance au travail, souffrance du couple, souffrance des parents qu’on voit vieillir et à qui on n’a pas tout dit, souffrance des enfants qu’on voit partir de la maison…...