C’est une aventure éditoriale inédite, doublée d’un travail titanesque, qui se concrétise par un coffret de 25 cm, contenant 18 volumes: les éditions de l’Aire viennent de publier le «Journal» de Monique Saint-Hélier, que l’auteure née à La Chaux-de-Fonds a tenu de 1940 à 1948. Elle y relate notamment sa vie dans le Paris de l’Occupation.
Née Berthe Eimann en 1895, fille d’un horloger et entrepreneur, devenue Monique Briod après sa conversion au catholicisme et son mariage en 1918 avec Blaise, qu’elle a rencontrée à l’Université de Lausanne, elle signe en 1927 son premier texte publié, «A Rilke pour Noël», du nom de Monique Saint-Hélier. Pseudonyme choisi parce que c’est le nom du saint fêté le 16 juillet, jour de naissance de sa mère – décédée alors qu’elle avait trois ans.
Dans Paris occupé
En 1940, elle a déjà acquis un nom dans les lettres françaises, grâce à ses deux...