L’an dernier, suite à une levée de boucliers survenue après la publication dans l’édition internationale du «New York Times» d’un dessin de Netanyahou, réalisé par une agence d’illustrations auquel le quotidien était abonné, le journal annonçait qu’il ne publierait plus de caricatures politiques dans ses colonnes. Une annonce reçue comme un coup de poing par le dessinateur genevois Patrick Chappatte, collaborateur du quotidien américain.
Ce dernier s’était alors fendu sur son blog d’un article, ensuite publié dans «Le Temps», intitulé «Quand on attaque le dessin de presse, c’est la liberté qu’on attaque». Ce texte en forme de manifeste est à la base de la nouvelle exposition du Musée des beaux-arts du Locle (MBAL), visible jusqu’au 1er juin, et dont la partie centrale est consacrée au dessin de presse, et plus particulièrement à Chappatte.
«Cet abandon des caricatures par le ‘New York Times’ m’a beaucoup touchée. Ça montre à quel point...