«Le rêve européen a besoin de désir. Il mourra s’il n’est plus qu’une liste sèche de législations, de normes et d’échanges commerciaux. Le rêve européen a besoin d’un sentiment d’appartenance. Il a des habitants, mais il est grand temps qu’il ait des citoyens. Pour ce faire, j’en suis convaincu, il a besoin d’un récit.» Laurent Gaudé a tenté de l’écrire. De raconter cette union de cultures, de langues, de chants, de destins mis en commun au sortir de la Seconde Guerre mondiale.
De «Nous l’Europe, banquet des peuples», l’écrivain français en a sorti un livre (éd. Actes Sud) et une pièce mise en scène par Roland Auzet, répétée au théâtre du Passage de Neuchâtel et à Perpignan avant la première au festival «In» d’Avignon, l’été passé.
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