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La pandémie aura-t-elle la peau des chorales neuchâteloises?

Les mesures sanitaires et le climat d’incertitude lié à la pandémie compliquent la vie des chorales neuchâteloises. Mais la motivation reste intacte… pour le moment du moins.

01 oct. 2020, 07:30
Tout le monde chante masqué au sein de la chorale In illo tempore, qui répète désormais à l'Eglise orthodoxe de Corcelles.

- Au début, j’ai pensé qu’ils étaient fous. Mais on s’y est aussi mis, et ça fonctionne!»

Les «fous», ce sont les 40 chanteurs du chœur In illo tempore et leur chef Alexandre Traube, qui préconise avec force le port du masque dans le monde choral. L’anti-masque repenti, c’est Philippe Chopard, président de Cantabile, ensemble maousse de 100 choristes inscrits, 100% masqué lui aussi depuis le mois d’août.

Quant aux autres? «Pour moi, c’est inconcevable de diriger à des moitiés de visage», affirme Pascal Dober, à la tête de la Chorale Faller (40 membres) et de l’ensemble Pange Lingua (25). «J’ai besoin de voir les mouvements des lèvres.» A une exception près, tous vocalisent à visage découvert, mais à bonne distance les uns des autres. Les deux chœurs, qui répètent, respectivement, dans les locaux du collège Bellevue de La Chaux-de-Fonds et de l’Université de Neuchâtel, peuvent largement respecter...

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