Le free jazz pur et dur était déjà sur le déclin quand Thomas de Pourquery est né. Et pourtant, bien des grands moments de Supersonic, l’orchestre du saxophoniste, vocaliste, acteur, double vainqueur aux Victoires de la musique, sonnent comme les Albert Ayler, Sun Ra ou Gato Barbieri des créatives années 1960. Mais pas que. S’insèrent dans cette fureur des morceaux plus poétiques, des trios vocaux, des mélodies bien arrangées.
Rencontre avec l’hôte, «bien dans sa barbe», comme dit la promotion de Philippe Cattin, organisateur de ce premier concert de la saison des Murs du Son, vendredi 20 septembre à l’Heure bleue.
Thomas de Pourquery, Supersonic en deux mots?
Du free pop!
Mais encore?
C’est à l’origine une commande du festival Banlieues Bleues. J’ai eu l’envie de jouer la musique de Sun Ra (réd.: incroyable musicien américain, passé du jazz classique au free jazz, dont il est un des pionniers, au...