C’est la découverte d’un vieux dictaphone qui a été le point de départ du nouveau projet d’Olivia Pedroli. «Je l’ai trouvé en 2013 chez mon grand-père, après son décès, en triant ses affaires et je l’ai mis de côté», raconte la Neuchâteloise. Trois ans plus tard, elle se rend compte que l’appareil contient une cassette, sur laquelle cet avocat avait méticuleusement dicté ses dernières volontés. «Il a voulu tout régler au millimètre, pour éviter tout malentendu. C’était un acte d’amour pour les siens.»
Une partie de cet enregistrement et bien d’autres extraits sonores forment la ligne narrative de «Les volontés», la dernière création de l’artiste, qu’elle présentera au Théâtre populaire romand (TPR), à La Chaux-de-Fonds, dès le 24 octobre.
Un «théâtre de voix», un «spectacle musical» ou une «expérience audiovisuelle»: autant de définitions que donne Olivia Pedroli de ce projet, qui transcende les genres et les étiquettes. «Il comporte beaucoup...