Le Chaux-de-Fonnier Malik Jeannet a commencé à peindre il y a deux ans seulement. Du haut de ses 19 ans, il mettait sa passion pour le vélo sur pause après une blessure. «C’est à ce moment-là que j’ai commencé à m’intéresser aux musées et à l’art contemporain, de manière spontanée», narre le jeune homme, également titulaire d’un CFC de mécatronicien.
Après une première exposition de ses tableaux en 2018, dans un appartement de la Métropole horlogère, Malik Jeannet a investi la galerie la Demoiselle, à La Chaux-de-Fonds, pour y présenter huit de ses récentes toiles.
Et difficile d’imaginer que ces scènes de vie sont croquées par un jeune artiste de 22 ans, tant la technique affichée semble le fruit d’un pinceau expérimenté.
Malik Jeannet, «Basile», acrylique sur toile, 200x130cm, 2019. Photo: Lucas Vuitel
Pourtant, il a tout appris seul. «Je travaille plusieurs matières différentes. L’acrylique, l’huile, les pastels, la bonbonne…» Son inspiration, il la puise dans l’actualité du monde et dans ses moments d’introspection. «Je recherche l’universel dans mes expériences intimes.» Le début d’une longue carrière?
Galerie la Demoiselle, rue Numa-Droz 2 à La Chaux-de-Fonds, à voir jusqu’au vendredi 28 février.