Natacha Koutchoumov revisite Shakespeare comme «un album de musique pop». Dans son «Summer Break», à voir à Beau-Site du mercredi 20 au dimanche 24 mars, «Le songe d’une nuit d’été» vire au cauchemar pour les quatre jeunes héros jetés brutalement dans la marmite bouillonnante de la vie.
Tout se mêle dans ce palais des glaces mouvant mené sur le mode du thriller: le rêve et la réalité, le texte d’origine (en particulier les trois scènes centrales des amoureux) et le texte contemporain, le théâtre et la forêt enchantée, le déchaînement des passions adolescentes, la cruauté du rite de passage et la dureté des castings pour de jeunes comédiens.
Entretien avec la metteure en scène genevoise invitée par le Théâtre populaire romand dans le cadre du troisième volet des «Belles complications».
Natacha Koutchoumov, on vous attendait avec Tchekhov, votre auteur fétiche, et c’est Shakespeare qui vous inspire ce «Summer Break»?
J’adore...