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La Chaux-de-Fonds: l'exode vénézuélien dans l’objectif de la Nuit de la photo

Environ 1400 personnes se sont rendues à la 9e édition du festival chaux-de-fonnier samedi soir, selon les organisateurs. Le public a notamment été conquis par une mise en lumière humaniste de la crise migratoire vénézuélienne.

16 févr. 2020, 18:08
Formé par deux photographes, le collectif BolivArt a immortalisé les Vénézuéliens qui fuient l’économie exsangue de leur pays.

Des regards inquiets qui se distinguent d’une foule compacte. Un bras qui s’échappe de la masse en brandissant deux pièces d’identité. Voilà quelques bribes de l’exode vénézuélien immortalisé par le collectif BolivArt. Ce dernier est lauréat du prix du public de la 9e Nuit de la photo de La Chaux-de-Fonds.

Samedi soir, les quelque 1400 visiteurs annoncés par les organisateurs ont notamment été séduits par le projet du duo de photographes. Ils ont mis en lumière ces centaines de milliers de migrants quittant un pays économiquement exsangue après vingt ans de régime chaviste.

Au-delà des chiffres, les artistes – qui préfèrent garder l’anonymat pour des raisons de sécurité – ont choisi d’isoler les visages de ces exilés, transformés ainsi en icônes d’une vaste crise humanitaire.

Depuis l’année dernière, les membres du collectif se sont placés au cœur d’un des plus importants flux migratoires vénézuéliens: le pont international Simón Bolívar, principale...

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