Pauline Roquier se pose sur la scène, dans l’élégance délabrée du Temple allemand. La circassienne chaux-de-fonnière reprend son souffle, encore agrippée comme un chat à son cercle aérien. «Je n’arrive pas. Je n’arrive pas avec la musique», soupire-t-elle. Fabrice Huggler, le metteur en scène, proteste: «C’était très bien.»
Le grand soir s’approche pour Circo Bello. Depuis la semaine dernière et jusqu’au 24 octobre, soir de la première, le centre des arts du cirque des Montagnes neuchâteloises peaufine «Variété, de Mauricio Kagel, cirque et musique». Une création inédite à plus d’un titre, qui mûrit depuis quatre ans. Huit représentations sont programmées jusqu’au 3 novembre.
Musique contemporaine
Le spectacle s’articule autour des partitions d’une «figure majeure de la musique contemporaine du 20e siècle» et regroupe six musiciens et six circassiens, tous professionnels. Parmi eux, quatre artistes formés à l’école du cirque chaux-de-fonnière, une acrobate américaine, un accordéoniste russe: du très joli monde...