Petite devinette: quel est le point commun entre le groupe de metal brésilien Sepultura et un livre de cantiques anabaptistes du 16e siècle? Réponse: le spectacle musical Boom Boom Harmonioom, qui s’est joué dimanche à La Chaux-de-Fonds, dans une salle Ton sur Ton archipleine.
A droite de la scène, sur une estrade, le chœur Menno Canto. A gauche, une batterie, une basse, une guitare électrique et des claviers. Et au centre, faisant le lien entre les deux mondes, un harmonium, instrument emblématique de la tradition mennonite. Ces mennonites qui, persécutés en raison de leurs convictions religieuses, ont parfois trouvé refuge dans les hauteurs jurassiennes.
Femen et zadistes
Le spectacle s’ouvre avec un cantique, en allemand, chanté par les choristes, sobrement accompagnés à l’harmonium. Mais bientôt, guitare, basse et batterie s’invitent dans la danse. Un jeu de balance s’instaure entre le chœur et les instruments électriques. Balance aussi entre le récitant...