Il y a sept mois, invité dans les montagnes tunisiennes, Junior Tshaka vivait une expérience hors du commun. Une aventure humaine qu’il raconte dans son nouveau single «Les montagnes chantent», sorti vendredi.
Sous la protection de l’armée, le reggaeman neuchâtelois assurait en juillet dernier un concert pour un centre culturel situé à Semmama, une région classée «en zone rouge» en raison de la présence de djihadistes dans les environs. Une petite enclave où règnent peur et incertitude, située en plein cœur d’un conflit auquel Greg Frascotti (son nom au civil), a souhaité rendre hommage en musique.
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«Il faut vivre et chanter»
Junior Tshaka conte le combat pacifique mené par les habitants de ce bout de pays abandonné par les touristes et une partie de sa population, partie à la recherche de travail. Le fond musical est formé d’enregistrements réalisés sur place avec le groupe traditionnel des Bergers de Semmama.
Leur recette pour faire taire le bruit des armes à feu: la culture, leurs traditions et, bien évidemment, la musique. «Quand les montagnes chantent, la paix résiste. Quand les montagnes chantent, la paix existe», assure le chanteur neuchâtelois. En d’autres mots, «il ne faut pas partir, il faut vivre et chanter».