Découvert à l’âge de 7 ans par la cinéaste Ursula Meier, deux fois nominé aux Césars, Kacey Mottet Klein retrouve André Téchiné, qui l’avait déjà dirigé dans «Quand on a 17 ans» (2016). A nouveau, il impressionne face à Catherine Deneuve s’efforçant de le faire renoncer à un rêve mortifère. Propos d’un acteur suisse romand qui, d’ores et déjà, a dépassé le stade de jeune espoir.
C’est la deuxième fois qu’André Téchiné fait appel à vous, comment avez-vous réagi?
De façon enthousiaste, évidemment. On ne peut dire que oui à André Téchiné, quand on sait quel grand directeur d’acteur il est. Après, j’ai quand même eu envie d’en savoir plus sur le film, parce qu’il y a certains rôles que je ne veux plus faire. Si André m’avait reproposé celui d’un homosexuel, je crois que j’aurais refusé.
Et pour quelle raison?
En France, on a très vite fait de...