Ce n’est plus une vieille femme aigrie et célibataire, entourée de ses 50 chats et de ses potions maléfiques. Mais la sorcière reste bien présente dans notre culture, en témoignent les ouvrages de plus en plus nombreux sur le sujet que l’on rencontre depuis deux ou trois ans dans les librairies du canton de Neuchâtel et d’ailleurs.
Que ce soit à travers sa dimension ésotérique ou féministe, la figure de la sorcière fait mouche auprès des lecteurs. «Grimoire de sorcière», «Les secrets de la sorcière», «Sortir des bois – Manifeste d’une sorcière d’aujourd’hui», «Rituels de sorcière»…
Les exemples sont légion, et il ne vaudrait mieux pas oublier le «Sorcières – la puissance invaincue des femmes» de Mona Chollet, le livre qui, d’après les dires de certains libraires, a marqué le début de cet engouement littéraire pour les sorcières revisitées à l’aune du féminisme.