L’un s’est fait connaître grâce à la série télévisée «Les Deschiens», a bifurqué ensuite sur la chanson et le cinéma, et chronique avec humour l’actualité politique, culturelle et sociétale sur les ondes de France Inter. L’autre, grand showman décédé en 2006, semait l’hilarité dans les théâtres et salles de spectacles, jonglait avec les mots et la langue française en costume et nœud papillon.
Le premier, François Morel, est un admirateur invétéré du second, Raymond Devos. Tant et si bien qu’il lui a consacré une pièce nommée d’après l’un des célèbres sketches du comique franco-belge, «J’ai des doutes».
Avec un pianiste
Patchwork compilant plusieurs textes de Raymond Devos, le spectacle de François Morel entend davantage coller à l’esthétique music-hall qu’à l’hommage pompeux et plat.
Accompagné d’un pianiste, l’artiste français revisite les bons mots de Raymond Devos en y ajoutant sa patte humoristique, tout en gardant l’esprit couteau suisse du comédien: clown, musicien, comique, François Morel explore toutes les facettes d’un Devos que le monde de la scène a bien du mal à remplacer.
L’Heure bleue, à La Chaux-de-Fonds, samedi 22 février à 19h15.