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Flèche Love au Rock Altitude: "On a tous un potentiel infini"

Ancienne voix du groupe Kadebostany, la Genevoise Amina Cadelli vole désormais de ses propres ailes, sous le nom de Flèche Love. Avant de monter sur la scène du Rock Altitude ce samedi, elle a répondu à nos questions.

18 août 2018, 20:31
Flèche Love se produit ce samedi soir au Rock Altitude.

Elle est on ne peut plus simple et aimable, Amina Cadelli. Ancienne voix du groupe Kadebostany, la Genevoise vole désormais de ses propres ailes, sous le nom de Flèche Love.

Avant son concert ce samedi soir au Rock Altitude, au Locle, elle nous a parlé de ses projets, de  son goût pour les instruments de la world music et de son passage à l'Université de Neuchâtel.

Pourquoi ce nom, Flèche Love?

Ça se prononce facilement dans plusieurs langues. "Flesh", en anglais, ça veut dire chair. Et love, c'est l'amour, la bienveillance.

C'est très important et c'est difficile d'en donner aux autres si on ne s'en donne pas à soi-même.

Quand vous étiez petite, votre père écoutait du jazz, votre mère de la musique orientale, puis vous avez fait de la musique baroque et du rap...

Je pense qu'on est la somme de tout ce qu'on a fait. Aujourd'hui, je suis très attirée par les instruments du monde, par exemple l'oud et le shakuhachi (réd: une flûte japonaise).

Comment écrivez-vous vos chansons?

En général, je joue quelques accords au piano et ensuite j'improvise. Parfois, je pars d'un texte mais c'est plus rare. D'autant qu'il n'y a rien qui rime dans tout ce que je chante. J'écris dans différentes langues, ce qui me permet de changer de personnages.

Mais mes chansons engagées sont en français. Je n'arrive pas à écrire sur l'amour, ou le quotidien. Ce sont soit des textes engagés, soit spirituels, mais pas dans le sens religieux.

Ce côté engagé, c'est important pour vous?

Je crois très profondément qu'on a tous un potentiel infini, qu'on peut devenir qui on veut.

D'abord, il faut détruire certaines choses en nous. Et certains murs sont solides, il faut y aller à la masse! Pour moi, c'est très important de transmettre ça.

Votre dernier clip, "Sisters", a été réalisé avec uniquement des femmes...

Disons que c'est facile de dénoncer le manque de femmes dans ce milieu et de ne bosser qu'avec des mecs... en montrant des femmes cheffe opératrice, par exemple, je pense qu'on peut inspirer d'autres femmes.

 

Avant de devenir musicienne professionnelle, vous avez étudié l'ethnologie à l'Université de Neuchâtel...

Oui, plus spécialement les études genre et l'orientalisme. Ce sont deux sujets qui me passionnent toujours.

J'ai dû arrêter mes études parce que mes profs en avaient marre que je sois toujours en tournée...

Quels sont vos projets?

Je vais sortir un album en deux parties. Ça me permet de faire plus de morceaux (rire).

La première partie est prévue pour janvier 2019, la seconde suivra.

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