L’Europe s’invite au 73e festival d’Avignon. Son passé, son futur seront questionnés dans plusieurs créations. Dont celle du fameux écrivain à succès Laurent Gaudé – qui n’a pas fondu pour «Le soleil des Scorta»?-, auteur de, «Nous, l’Europe, banquet des peuples», joué du 6 au 14 juillet. Une sorte d’oratorio pour 60 choristes et onze comédiens européens ou presque: Robert Bouvier, directeur du théâtre du Passage de Neuchâtel, est sur scène. Interview.
Comment s’est monté ce projet dans lequel la compagnie du Passage est coproductrice?
Le metteur en scène Roland Auzet m’a proposé de jouer dans le spectacle. J’ai accepté et c’est devenu en fait notre création 2018. Dans laquelle j’ai pu proposer la collaboration du Loclois Stéphane Mercier comme régisseur son et de la costumière genevoise Mireille Dessingy.
Ça parle de quoi?
Je le vois comme un oratorio contemporain. C’est un grand chant qu’on porte tous ensemble, une ode...