Texte & photos Bernard Pichon
Disons-le d’emblée: London-by-the-Sea – comme on l’appelle malicieusement – n’a pas grand-chose de Nice ou Deauville! A première vue – soit à la sortie de la gare – on se croirait plutôt dans quelque agglomération en souffrance, avec ses commerces à l’abandon et quelques sans-abri blottis – au mieux – sous des tentes à même le trottoir.
«La ville a connu des hauts et des bas; depuis trois ans, plutôt des bas, dans l’expectative paralysante du Brexit», déplore Françoise Haslam, une Française devenue Britannique depuis son lointain mariage avec un autochtone. Elle connaît les lieux comme sa poche. «Mais vous n’allez pas tarder à revoir votre point de vue.»
Architecture. Des couleurs pour défier la grisaille.
Effectivement, il suffit de s’écarter de Queens Road – la colonne vertébrale – pour se perdre avec délice dans une Angleterre beaucoup plus conforme à nos fantasmes. Ici, on...