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Etre le chorégraphe de sa propre vie

05 juin 2019, 00:01
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Réalisatrice de «Fleurs d’un autre monde» sur l’exode rural, «Ne dis rien», qui dénonce les violences faites aux femmes, et «Même la pluie», réquisitoire contre le néocolonialisme, la Madrilène Icíar Bollaín porte à l’écran le destin exceptionnel du véritable Carlos Acosta, arrière-petit-fils d’esclave et danseur des rues de La Havane devenu l’étoile du Royal Ballet de Londres. Avec la complicité de Paul Laverty, le scénariste attitré de Ken Loach, la cinéaste procède par retours en arrière pour évoquer la trajectoire fulgurante de son protagoniste. Revenu à La Havane pour monter un spectacle avec des danseurs et danseuses cubaines, où Carlos Acosta (joué par lui-même) se remémore les différentes étapes qui ont fait de lui un artiste accompli mais déraciné.

Cuba en coupe

Au début des années 1980, le petit Carlos s’ingénie à faire du hip-hop avec des «voyous», au grand dam de son père Pedro (interprété par le grand chorégraphe...

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