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Entre ponts et tunnels, le petit train rouge trace son chemin

(1/5) L’Albula et la Bernina fêtent dix ans d’inscription au patrimoine mondial. A côté des paysages grandioses, l’Unesco est devenu un argument touristique.

23 juil. 2018, 00:01
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«L’Albula et la Bernina comme la Grande Muraille de Chine!» Le voyageur qui patiente en gare de Bergün, au centre des Grisons, peut tomber sur ce slogan inattendu. Mais pas de quoi rater son train, ceci s’explique facilement: voilà dix ans que les deux lignes de chemin de fer ont rejoint la fortification chinoise dans la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

Cette reconnaissance, le petit train rouge des Grisons la doit aux prouesses d’ingénierie mises en œuvre au tournant des années 1900 pour relier la vallée du Rhin et l’Engadine, puis le Val Poschiavo. Sur les 122 kilomètres du tracé, ce ne sont pas moins de 196 ponts (de plus de deux mètres) et 55 tunnels ou galeries qui ont été construits, parfois au bord de précipices impressionnants. Bref, un chef-d’œuvre.

Un mécanicien à la barre

C’était en tout cas le sentiment d’un mécanicien des RhB (Rhätische Bahn) actif...

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