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Entre beauté et abîmes

La capitale autrichienne célèbre le centenaire d’un virage historique. Vertiges dans la capitale de la valse, où tout tourne toujours.

26 mai 2018, 00:01
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Vienne n’est jamais à court d’idées lorsqu’il s’agit d’attirer les voyageurs de partout, amateurs d’art, de musique ou d’histoire. Quand on n’y met pas en exergue quelque événement mozartien, c’est un anniversaire de Sissi ou l’ouverture d’un nouveau musée qui vient entretenir ou raviver la flamme touristique. Un réservoir inépuisable, tant il s’est alimenté – au fil des siècles et par sa situation géographique – de toutes les influences. Mais faut-il vraiment un argument spécifique pour motiver le voyageur à venir ou revenir s’immerger dans cette métropole protéiforme, régulièrement classée en pole position pour sa qualité de vie?

Belle Epoque

Cette année marquant le centenaire de la disparition simultanée de quatre de ses figures majeures, tout tourne autour du modernisme. Entre 1890 et 1918, ce courant tumultueux allait irrémédiablement ébranler une monarchie habsbourgeoise sclérosée, avant de céder aux ravages de la Première Guerre mondiale et au coup de grâce...

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