Public enthousiaste, affluence record, entente parfaite entre le chef et ses musiciens… l’Ensemble symphonique Neuchâtel (ESN) avait tout pour plaire avant que la pandémie ne gâche la fête. Alors, certes, la prochaine saison est sous toit, mais avec de multiples variantes covido-compatibles. «Il faut que l’on puisse proposer un programme quoiqu’il arrive», martèle le chef Victorien Vanoosten.
Premier assistant de Daniel Barenboim jusqu’en 2019, le maestro de 36 ans a dirigé le dernier concert au Staatsoper de Berlin. Le Français basé à Marseille a pris le dernier avion pour la France le 14 mars. Puis, cinq mois d’arrêt total, brutal. C’est dire s’il se réjouit de revenir aux affaires. Entretien.
Victorien Vanoosten, comment allez-vous?
Cette grande pause forcée a eu ses difficultés et ses lumières. Je devais diriger des opéras, donner des concerts, tout a été annulé. Mais pour moi qui prenais un avion par semaine, ce fut...