Robin Girod, Pierre-Henri Beyrière et Nelson Schaer jouent ensemble depuis 2013. Mais c'est en 2015 que leur groupe, Duck Duck Grey Duck, sort son premier album, "Here come...". Le disque contient le morceau Mexico" et ouvre aux Genevois la porte des scènes européennes.
Juste avant leur concert en ouverture du Rock Altitude, au Locle, les trois compères ont répondu à nos questions. Ensuite, ils repartiront sur la route: le groupe a une quarantaine de dates jusqu'à la fin de l'année.
Cette soirée d'ouverture est placée sous le thème du rock psychédélique. C'est une musique qui vous parle?
Oui, nous avons quelque chose en commun avec cette scène-là. Mais on vient surtout de la black music et du jazz. Au tout début, on écoutait les disque des Headhunters d'Herbie Hancock ou certains albums de la période électrique de Miles Davis. Le jazz, c'est notre musique préférée. Il y a d'ailleurs beaucoup d'impro et de liberté dans Duck Duck Grey Duck.
Cette approche spontanée, c'est l'opposé de ce qui se fait le plus souvent aujourd'hui, où de nombreux groupes utilisent beaucoup d'ordinateur et de machines sur scène...
Ça nous permet de tirer notre épingle du jeu. Les gens n'ont jamais cessé d'aimer la musique live. Le côté organique, improvisé, ça manque dans la musique d'aujourd'hui. Et même si parfois, on se plante, ce n'est pas grave.
Vous faites aussi comme ça quand vous enregistrez vos disques?
On a tous l'habitude du studio. On arrive avec des riffs, des bouts de morceaux. On aime explorer en direct. On cherche à se surprendre, à se faire des blagues.