L’œuvre du sculpteur et peintre Marcel Mathys est ancrée dans la matière, dans un classicisme intemporel, un monde où la recherche du beau n’est pas considérée comme une esthétique d’un autre âge.
Et qu’importe si ce solitaire s’est vu parfois disqualifier par les apôtres de la modernité. «Les modes ne m’ont jamais intéressé», déclare le grand artiste neuchâtelois, rencontré à la galerie Ditesheim & Maffei, à Neuchâtel, où il expose fidèlement pour la neuvième fois.
Mathys a pour compagnonnages les muses de la mythologie grecque et les maîtres de la Renaissance, tel Benvenuto Cellini, le fameux auteur du «Persée», auquel il rend hommage à travers un bas-relief en bronze saisissant.
Mathys le peintre
Après avoir créé d’innombrables sculptures en marbre, ce créateur d’une exigence infinie continue d’explorer les richesses du bronze et depuis 2010, se consacre de très près à la peinture. C’est ce volet moins connu de son...