Dès potron-minet, Isabelle (Agnès Jaoui, photo DR) se donne corps et âme à de multiples causes caritatives, délaissant ses deux enfants et son mari, un ex-réfugié bosniaque épousé sur le front humanitaire. Sa principale activité consiste en l’alphabétisation d’un groupe de laissés pour compte. Las, son sens très peu développé de la ponctualité et son énergie un brin foutraque crispent le directeur du centre social où elle officie, au point qu’il envisage de la faire remplacer.
Un précieux sésame
Sentant le danger, Isabelle se décide à frapper un grand coup en faisant passer à ses protégés le permis de conduire, qui constitue souvent le sésame permettant de trouver un emploi avec, pour écueil principal et très éliminatoire, l’examen théorique: les locutions attachées au code de la route étant ce qu’elles sont, soit un brin obscures pour des personnes qui maîtrisent mal la langue française.
Clichés réducteurs
Réalisateur honorable, Gilles Legrand...