Carte blanche, rétrospective partielle de son œuvre, président du jury de la compétition internationale… David Cronenberg aura sans conteste marqué de son empreinte cette 18e édition du Neuchâtel International Fantastic Film Festival (Nifff).
Jeudi, l'emprise très affable du Canadien, mais qui ne laisse pas de fasciner, va connaître son apogée avec une conférence intitulée «Comment la littérature a consumé l’œuvre de David Cronenberg», qui sera suivie d’une séance de dédicaces de son roman justement titré «Consumés» (paru aux éditions Gallimard en 2016).
Vers l’adaptation
Le cinéaste de Toronto détaillera à cette occasion son rapport à la littérature. On se plaît à découper en trois phases sa carrière exceptionnelle: cinéaste débutant dans les années septante, Cronenberg commence par écrire des scénarios originaux donnant matière à des films d’épouvante mémorables, qui contiennent déjà tous les ferments provocants de son œuvre prodigieuse à venir: «Frissons», «Rage», «Scanners» ou encore «Chromosome 3».
Après...