Réalisé par le jeune Rasmus Kloster Bro avec le soutien au premier long-métrage de l’Institut du film danois, «Cutterhead» est un film de survie réaliste, anxiogène et claustrophobe qui exploite à merveille les préceptes du thriller. Rencontre avec l’auteur, venu le présenter en première mondiale au Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF).
Rasmus Kloster Bro, d’où vous est venue l’idée de ce film?
A Copenhague, il y a cette construction de métro, une extension du réseau qui prendra des décennies. Tout le monde connaît le chantier, mais personne ne sait ce qu’il s’y passe. Depuis la fenêtre de ma cuisine, je vois chaque jour des personnes aller et venir, et j’ai remarqué qu’il s’agit d’une main-d’œuvre spécialisée, qui forme un condensé d’Europe dans un espace restreint et souterrain. J’y ai vu quelque chose de quasi mystique.
A partir de cette réalité, comment la fiction est-elle née?
J’ai obtenu l’autorisation d’entreprendre...