«Dès le matin, nous avons eu quatre fois plus de monde qu’un samedi habituel», se réjouissait Murielle Roulet, responsable de la lecture publique de la Bibliothèque publique et universitaire (BPU) de Neuchâtel. Cela quand bien même vingt personnes au maximum pouvaient investir les lieux simultanément.
«Nous avons, bien sûr, revu passablement d’habitués mais pas seulement. Les gens nous disent, 'enfin rouvert, ouf’!» Comme cette maman venue avec son fils piocher dans les BD et autres romans. «Nous étions impatients de revenir. Là, nous faisons le plein pour les vacances.»
Un peu plus loin, une jeune fille âgée de neuf ans était, quant à elle, venue avec son papa pour chercher un seul livre: «Harry Potter à l’école des sorciers». Une exception. Car, à l’instar de ce monsieur qui attendait de faire enregistrer la pile de bouquins qu’il avait sous le bras, tous avouaient constituer des réserves avant que le lieu...