Pour cette rentrée 2019, Numaga propose une double exposition; l’une héritée d’une collectionneuse, l’autre en référence au versant ethnographique de la galerie.
En raison de la disparition récente d’une collectionneuse anonyme qui affectionnait les artistes passés par la galerie et qui désirait dans son testament les transmettre à d’autres au profit d’œuvres caritatives, les directeurs de Numaga, Gilbert Huguenin et Nicole Gonet, ont choisi de monter une double exposition sous forme rétrospective.
Un choix plutôt judicieux puisqu’il permet non seulement de redécouvrir une multitude de plasticiens, comme Marco Tirelli, Juan Martinez, Grégoire Müller, Francine Simonin ou Tino Stefanoni, mais aussi de faire un détour par des fragments ethnographiques, essentiellement d’art primitif, qui sont au cœur de la démarche artistique de la galerie.
Analogies multiples
Quand la grande salle est ainsi réservée à la collection d’une vie (établie entre 1980 et 2018), avec ses goûts affirmés et ses artistes de prédilection,...