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Christophe Champod, le Neuchâtelois qui fait parler les scènes de crime

Le professeur neuchâtelois de criminalistique s’est vu décerner une prestigieuse récompense après avoir prouvé qu’une empreinte ou un ADN n’appartenait pas forcément à un seul individu.

15 janv. 2019, 12:50
Le professeur Christophe Champod aime comparer les semelles de chaussures. "Il n'y en a pas deux semblables", affirme-t-il.

Ne lui prêtez aucune intention suspecte si vous le voyez prendre le temps d’analyser des semelles de chaussures dans une grande surface. Le criminaliste neuchâtelois Christophe Champod, établi aujourd’hui dans le canton de Vaud, est en plein travail.

Ce professeur à l’Ecole des sciences criminelles de Lausanne est le spécialiste des traces, que ce soit de leur forme ou de leur composition. A défaut de faire parler les morts – ça n’est pas son métier -, il fait causer les empreintes relevées sur les scènes de crime. Avec lui, la plus infime trace de sang révèle ses secrets.

Dans son bureau, pas d’éprouvettes ni de microscopes. Mais une caisse remplie de chaussures, posée au milieu d’un rassurant fatras. Frétillant déjà devant sa future démonstration, Christophe Champod y pioche deux baskets gauches d’un même modèle. «Regardez l’une de ces semelles. Il semble que ce petit bout de synthétique ait été arraché....

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