«Mercredi et vendredi, le temps était au beau fixe et il y avait beaucoup de monde dans les rues de Neuchâtel», se réjouit l’organisateur du Buskers, Georges Grillon. «Les artistes sont repartis très contents et le public s’est montré généreux avec eux. Les conteurs ont aussi apprécié leur nouvel emplacement au Neubourg.»
«Pour la prochaine édition», promet-il, «nous avons une piste très sérieuse pour une idée assez particulière.» Il n’en dira pas plus, sinon que le choix du programme ne sera pas en partie assuré par le public, comme cette année. «Pour les 30 ans du festival, l’idée était de lui permettre de revoir des groupes qu’il a appréciés.»
A propos du public neuchâtelois, «ceux qui étaient venus jeunes, il y a des années, sont désormais adultes et amènent leurs propres enfants», remarque Georges Grillon. «Beaucoup de petits vibrent pour la première fois pour les arts de rue. Et les parents de l’époque sont devenus grands-parents. Le public est de tous âges et toutes catégories sociales, c’est l’une des grandes forces du festival.»