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Boudevilliers: Une brocante pour se changer les idées

Le Bar Brocante de l’auvent a organisé samedi son premier marché aux puces depuis le début de la pandémie. Sous un ciel dégagé, des visiteurs ont pu oublier le confinement et découvrir quelques perles au vide-dressing, à Boudevilliers.

04 juil. 2020, 16:30
Boudevilliers a vécu ce samedi sa première brocante depuis le début de la pandémie.

Un groupe de brocanteurs a déconfiné toutes sortes d’appareils samedi entre 8 heures et 17 heures au Bar Brocante de l’auvent à Boudevilliers. «On a fait ça entre quatre potes», explique le propriétaire Eric Jaeger, qui propose gants et masques aux visiteurs.

Les boîtes empilées, reparties en files tout au travers du parking, contiennent des vases, casseroles, jeux de société, disques de vinyle et autres. Des trésors à prendre à volonté, pourvu que le tout rentre dans le sac vendu à 10 francs. Les acquéreurs sont peu nombreux. Ils arrivent par groupes de quatre à cinq, fouillent, puis repartent avec leur sac rempli. «J’aime bien chiner, on trouve toujours de petits trésors», se réjouit Carine, 51 ans, qui a profité du beau temps pour sortir un peu et oublier le confinement.

Pour Jean Louis Philippoz, brocanteur vétéran de plus de 40 ans, venu pour exposer ses médailles militaires, pins et patchs, c’est aussi l’occasion de «se changer les idées et voir les copains».

Une période dure

Bar à café à l’extérieur, boutique brocante à l’intérieur, l’établissement d’Eric a été inévitablement frappé par la fermeture des magasins et des restaurants en raison du Covid-19.

«Normalement j’aurais dû faire le marché aux puces de Neuchâtel une fois par mois, mais comme celui-ci s’est interrompu pendant le semi-confinement, c’est difficile financièrement», regrette-t-il. C’est ce qui l’a poussé à organiser ce vide-dressing.

Les jeunes pas assez écolos

Sylvie, brocanteuse de 61 ans, constate que le public aujourd’hui est plutôt âgé. La clope au bec, des lunettes de vue posées sur ses cheveux cendrés, elle montre fièrement ses rangées d’habits, soigneusement choisis pour un public de tout âge. «Je suis toujours déçue de ne pas voir plus de jeunes. Ils parlent d’écologie et en même temps préfèrent s’acheter des habits de marque, souvent conçus dans des conditions de travail indignes», se plaint-elle.

Eric et Sylvie espèrent pouvoir pérenniser cette expérience une fois par mois.

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