Cinéaste sud-coréen majeur, Bong Joon-ho alterne entre grandes productions fantastiques et films d’auteur en mode thriller, mais en proposant toujours des allégories sociales d’une diversité d’interprétation incroyablement riche. Qui plus est adepte d’un humour au second degré affûté, le réalisateur de «Memories of Murder» mélange et revisite les genres à chaque film.
Cannes salue l’humour
Après le futuriste «Transperceneige», où l’espèce humaine était répartie en autant de classes que de wagons de train, puis «Okja», film de monstre révélateur d’un monde barbare, il se livre à une observation virtuose et corrosive de la violence sociale dans «Parasite». Récompensé de la Palme d’or, le film n’est certes pas d’une audace formelle fulgurante, mais le scénario et la mise en scène fonctionnent jusque dans les moindres détails. Cannes salue donc la maîtrise et, surtout, l’humour!
Cascade et dégringolade
A Séoul, Ki-taek habite dans un sous-sol décrépit avec sa grande sœur et...