Non, ils n’iront pas cracher sur nos tombes! C’est avec «bienveillance et respect» que Denis Roueche et Prune Simon-Vermot ont imaginé l’exposition «Toussaint» pour le Palais. A cet effet, les deux artistes galeristes ont transformé en chambre funéraire ce pittoresque espace, niché dans l’ancien abri de bus de la rue des Saars, à Neuchâtel.
Chrysanthèmes revisités
Tout y est: des fleurs à profusion, le cercueil, la photo du défunt, la pierre tombale… Tous les symboles funéraires sont là. Mais les vases à fleurs, créés par 35 artistes et designers, sont en forme de bonshommes rigolos (Jaime Hayon), de chaussette (Adrien Chevalley), de gros nez (collectif BNAG), de crâne (Patricia Glave). Les fleurs n’ont rien des chrysanthèmes de circonstance. La designer fleuriste Stella Falcoz a créé pour chaque vase une composition de son cru dans une opulence florale à la fois baroque et malicieuse.
Ce cher disparu
C’est une table noire,...