Quand Isigore ouvre le portail du manoir aux grands de ce monde, ceux-ci, d’abord censés se retrouver à l’occasion de quelques festivités, tombent dans l’horreur. Car réunis eux aussi, des monstres ont pénétré dans leur cour afin de ponctionner leurs biens et leurs âmes.
Pour sa douzième revue, l’équipe de La Décharge plonge son public dans l’épouvante. Et cela dès la soirée du Réveillon, le 31 décembre. Mobile? «L’horreur est humaine, tout simplement», attestent les deux fondateurs de la revue, Gérard William et Roger Alain. D’où le titre de leur spectacle, «L’Hôtel rit de l’horreur!»
Maquillage de cinéma
Au sein d’un décor de style punk, «plus léché que les autres années grâce au talent de Jean-Marie Liengme», précise Gérard William, zombies, fantômes et sorcières évoluent. «L’une de nos danseuses a suivi une formation de maquillage de cinéma, les personnages sont donc très beaux», sourient les deux metteurs en scène. C’est...