Le prédateur a été repéré après qu'un faon mort eut été trouvé à l'intérieur du périmètre de tir, a communiqué hier l'Etat du Valais. A la suite de cette découverte, une étroite surveillance a été mise en place qui a permis d'abattre la louve. Le canton n'a pas voulu préciser l'endroit où elle a été abattue.
La dépouille de l'animal a été transférée au Tierspital de Berne pour y être autopsiée. Cet examen permettra d'établir son âge et sa constitution. Il permettra aussi de savoir s'il s'agit d'une proche parente d'un autre prédateur de la région.
En revanche l'autopsie ne permettra pas d'acquérir la certitude que cette louve est responsable des attaques perpétrées dans la région, a expliqué le biologiste et spécialiste du loup Jean-Marc Weber. Les éléments ADN à disposition avant le tir n'ont pas permis d'établir la carte d'identité génétique de l'animal responsable des attaques. Toutefois selon Reinhard Schnidrig, responsable de la section chasse, faune sauvage et biodiversité forestière auprès de l'Office fédéral de l'environnement, il n'existe à ce jour pas d'éléments indiquant que plusieurs loups vivent dans la vallée de Conches. / ats