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Une liberté très convoitée

25 juin 2007, 12:00

Paris Hilton va retrouver la liberté et la frénésie des médias demain à sa sortie de prison, moins de trois semaines après son incarcération. Les télévisions se battent pour arracher sa première interview.

La plus célèbre détenue des Etats-Unis a fait savoir dans un interview accordé derrière les barreaux du centre de détention régional de Los Angeles, où elle portait le numéro de détention 9818783, qu'elle en sortirait «totalement changée».

«J'ai hâte de voir ma famille, d'avoir un bon repas et de retrouver mon lit. Je vais apprécier toutes les choses que je prenais pour acquises et auxquelles je n'avais jamais pensé avant», a confié la starlette à l'émission «E! News». «J'ai réalisé que les médias m'utilisaient pour se moquer de moi. Franchement, j'en ai marre. Je veux utiliser ma célébrité pour des bonnes choses», a promis la riche héritière d'une partie de la chaîne d'hôtels Hilton, envoyée en prison le 8 juin dernier pour avoir pris le volant alors qu'on lui avait suspendu son permis pour conduite en état d'ivresse.

Mais il n'est pas sûr que ces résolutions pour une vie plus simple diminuent l'intérêt frénétique des médias pour Paris Hilton, estiment les experts. Encore derrière les barreaux, la starlette a déjà fait l'objet d'une surenchère pour une interview de sortie de geôle par des grands réseaux de télévisions américains. Mais samedi, devant les sommes extravagantes qui ont filtré dans la presse, NBC semblait avoir renoncé à l'interview phare.

C'est en fait CNN qui s'est assuré la première interview, qui aura une durée d'une heure, de Paris Hilton, le tout sans contrepartie financière, ont assuré la chaîne et le porte-parole de la starlette.

Toutefois, les experts expliquaient que les chaînes s'évertuaient à trouver un moyen de rémunérer la milliardaire pour des photos ou une vidéo privées, qui seraient ensuite commentées par la starlette au cours d'une interview promotionnelle.

«La question est de savoir comment on peut la payer sans avoir l'air de la payer», a résumé un professeur de culture des médias à l'Université de Californie du Sud, Larry Gross, ajoutant toutefois que ces contorsions «sont totalement indéfendables d'un point de vue journalistique». / ats-afp

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